La musicienne chante les métamorphoses, les corps qui ne sont rien sans l'esprit, le combat pour accepter que les miroirs ne disent pas toujours la vérité, la force, les cojones (elle n'en manque assurément pas) pour offrir au monde ses créations, la fragilité oxygène, tous ces regards qui comptent, qui sauvent ou qui terrassent. Dans ce disque co-réalisé avec Edith Fambuena (Bashung, Birkin, Daho, Miossec, Hardy, Higelin.), Olivia est à la fois aérienne et charnelle, amusée et effrayée, volontaire et incertaine, fragile et vaillante, à l'instar du premier extrait présenté, Mon corps mon amour. Cette chanson à la beauté paradoxale et à la magie vortex, ne fait pas de prisonniers. Elle séduit sans rien promettre, elle se donne sans rien céder et c'est captivant.